Nouvelle présidence à la BCE

Le mandat de Mario Draghi, actuel président de la Banque Centrale Européenne (BCE), prend fin le 31 octobre 2019. La présidence sera assurée désormais par Christine Lagarde actuellement directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI). La décision a été prise le mardi 2 juillet 2019 par les chefs d'Etat européens lors de l'attribution des postes stratégiques de l'Union Européenne. Le parcours de la prochaine présidente de la BCE a été fortement pris en compte lors de l'attribution du poste.

Cursus de Christine Lagarde

Christine Lagarde a suivi des formations qu'il est important de mentionner. Elle a obtenu plusieurs diplômes et notamment une maîtrise en anglais et en droit des affaires. Elle a par ailleurs décroché un DESS (master) en droit social qui l'a ensuite menée à l'université de Nanterre ainsi qu'à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence. Après ce brillant parcours, elle a passé le concours donnant accès au barreau de Paris lui ayant permis d'être avocate. Initialement, la future présidente n'a donc pas suivi de formation en économie.

Expériences capitalisées sur le plan professionnel

En 1981, Christine Lagarde, après un succès au concours du barreau à Paris, a fait son entrée au cabinet d'avocats Baker & McKenzie. Suite à son intégration dans ce cabinet, elle s'est spécialisée dans le droit de la concurrence, le droit du travail et les fusions-acquisitions. Elle a accumulé de l'expérience qui a favorisé son admission à la présidence du barreau 18 ans plus tard. Elle était alors la première femme à occuper ce poste.

En 2005, elle entre dans le gouvernement de Dominique de Villepin en renonçant à sa carrière. Elle est nommée à la tête de plusieurs ministères tels que le ministère du commerce extérieur (2005), le ministère de l'agriculture (2007) et le ministère de l'économie et des finances (première femme à ce poste). Elle prend la direction du FMI en 2011 et a été reconduite en 2016. Soulignons que de nombreuses distinctions lui ont été accordées tout au long de sa carrière, elle est donc sans nul doute plus que qualifiée pour assurer cette présidence à la BCE.